6. Soulager la douleur autrement : l’hypnose comme alliée

Migraines, douleurs chroniques, tensions physiques… l’hypnose agit aussi sur le corps, pas seulement sur le mental.

L’hypnose est un état modifié de conscience naturel que chacun traverse plusieurs fois par jour : lorsqu’on est « dans la lune » au volant ou plongé·e dans un livre, l’attention se réoriente vers l’intérieur. Cet état n’est pas du sommeil et se rapproche plutôt du rêve, ce qui permet d’accéder plus facilement aux ressources inconscientes utiles à la régulation de la douleur. [oai_citation:0‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS) [oai_citation:1‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS)

Comment l’hypnose agit sur la douleur ?

En séance, on utilise notamment la dissociation (séparer temporairement l’expérience corporelle de l’expérience mentale). Cette dissociation atténue — voire fait disparaître — certaines sensations physiques et émotions, créant un « espace » pour reprogrammer la perception de la douleur et reprendre du contrôle. [oai_citation:2‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS)

Le travail passe aussi par des suggestions (directes et surtout indirectes) qui contournent la résistance consciente et facilitent l’orientation de l’attention vers des sensations plus neutres ou agréables. [oai_citation:3‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS)

Pour quels types de douleurs ?

  • Migraines et céphalées de tension
  • Douleurs chroniques (lombalgies, cervicalgies, douleurs diffuses…)
  • Tensions musculaires et somatisations liées au stress
  • Accompagnement de douleurs aiguës (dans le cadre médical) : préparation à des soins, post-opératoire, etc.

En formation professionnelle, le « Contrôle de la douleur » fait partie des protocoles et techniques enseignés, au même titre que la catalepsie, les submodalités ou les ancrages. [oai_citation:4‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS) [oai_citation:5‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS) [oai_citation:6‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS) [oai_citation:7‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS)

Une séance type

  1. Échange initial : clarifier ta situation, tes objectifs et ton suivi médical si nécessaire.
  2. Induction : installation d’un état hypnotique (respiration, focalisation, souvenir agréable, etc.). [oai_citation:8‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS)
  3. Phase de travail : dissociation, recadrages sensoriels, suggestions, ancrages de confort, futurisation. [oai_citation:9‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS)
  4. Réassociation : retour ici-et-maintenant, vérifications et plan d’auto-hypnose entre les séances. [oai_citation:10‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS)

Auto-hypnose : prolonger l’effet chez soi

Entre les séances, l’auto-hypnose aide à ancrer les progrès. Des techniques simples (fixation d’un point, visualisations guidées, autosuggestions) permettent de renforcer la capacité de modulation de la douleur au quotidien. [oai_citation:11‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS) [oai_citation:12‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS)

Milton Erickson lui-même utilisait l’auto-hypnose pour gérer ses douleurs au cours de sa vie : une illustration forte du potentiel d’autonomie que l’on peut développer. [oai_citation:13‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS) [oai_citation:14‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS)

Ce que l’hypnose n’est pas

  • Ce n’est pas un substitut à un diagnostic ou à un traitement médical.
  • On ne « subit » pas l’hypnose : tu restes acteur·rice, lucide et en sécurité tout au long de la séance. [oai_citation:15‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS)

Important : toute douleur nouvelle, intense ou inexpliquée nécessite un avis médical. L’hypnose intervient en complément.

FAQ express

Est-ce que ça marche si « j’y pense trop » ?

Oui. Les approches indirectes permettent de contourner l’hyper-contrôle conscient et de travailler malgré une forte activité mentale. [oai_citation:16‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS)

Faut-il une transe « très profonde » pour avoir des résultats ?

Non. L’efficacité ne dépend pas de la profondeur de transe ; une transe légère peut suffire. [oai_citation:17‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS)

Combien de séances prévoir ?

Les approches ericksoniennes sont dites « brèves » : quelques séances peuvent déjà apporter un bénéfice, selon ton contexte. [oai_citation:18‡Praticien_Hypnose_Ericksonienne.pdf](file-service://file-QaUBLaG5LfN9d7WjWd87sS)

Envie d’essayer ?

On planifie une première séance pour définir ta stratégie d’accompagnement, en complément de ton suivi médical si besoin.

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Article informatif et non médical. En cas d’urgence, contacte le 15 (SAMU) ou le 112.