Hypnose
Addictions & comportements

Une addiction ou un comportement compulsif a toujours une bonne raison d'exister, de se créer. C’est souvent une façon de gérer une émotion, un manque, un stress, un vide, une fatigue, jusqu’au moment où cela prend trop de place et commence à abîmer la santé, la confiance, les relations...

L’hypnose permet de travailler à la fois sur l’envie, les déclencheurs et les schémas internes qui maintiennent le comportement, tout en développant d’autres manières de se sécuriser, se détendre ou se stimuler.

Types d’addictions accompagnées :

  • Addictions comportementales : grignotages, sucre, écrans, réseaux, jeux, achats compulsifs, procrastination.
  • Habitudes ancrées : tabac ou vapotage (hors dépendances médicales complexes), consommation répétée dans certaines situations.
  • Surconsommation de compensation : quand “manger, fumer, scroller, boire ou travailler” devient une façon d’éviter de ressentir.

Pour les consommations d’alcool ou de substances présentant un risque médical ou une dépendance forte, un suivi médical ou addictologique est indispensable et un justificatif pourra vous être demandé. L’hypnose peut alors être proposée uniquement en complément d’un cadre de soin adapté.

Pourquoi l’hypnose pour les addictions ?

  • Agir sur les automatismes qui entraînent le geste sans réfléchir.
  • Travailler sur l’émotion ou le manque qui se cache derrière l’envie.
  • Créer de nouvelles réponses internes à la place de l’ancien réflexe.
  • Retrouver un cap clair : pourquoi tu veux changer, pour quoi.

L’accompagnement se fait dans un cadre bienveillant, éthique et respectueux de ton rythme. Il ne remplace en aucun cas un avis médical ou un suivi spécialisé en addictologie.

Pour qui ?

Cet accompagnement s’adresse à toi avant tout, si tu es décidé et motivé pour mettre en place des actions qui t'aideront à t'en sortir. Si tu sens que la situation n'est plus sous contrôle : tu décides d’arrêter ou de réduire, mais tu reviens régulièrement au même comportement, souvent dans les mêmes contextes ou émotions.

  • Grignotages, sucre, nourriture émotionnelle : manger pour calmer, remplir, compenser.
  • Écrans, réseaux, jeux : difficulté à décrocher, perte de temps, impact sur le sommeil ou la vie sociale.
  • Tabac / vapotage (dans certains cas) : habitude ancrée, envies liées au stress ou à des moments précis de la journée.
  • Achats compulsifs : besoin d’acheter pour se sentir mieux, puis culpabilité ou regrets.

Si ta consommation d’alcool ou de substances te met en danger ou impacte fortement ta santé, l’hypnose ne sera proposée qu’en complément d’un suivi médical ou addictologique.

Ce que l’on va viser

Comprendre le “pourquoi”

Décoder ce que ce comportement vient apaiser, combler ou éviter.

Réduire l’envie automatique

Diminuer l’intensité et la fréquence des envies, surtout dans les situations clés.

Installer d’autres réponses

Trouver des moyens plus justes de gérer les émotions, la fatigue, le stress ou le vide.

Retrouver du choix

Passer d’un réflexe subi à une décision consciente et plus alignée avec ce que tu veux vraiment.

Comment l’hypnose agit sur les comportements addictifs ?

On travaille à la fois sur les émotions, les croyances et les réflexes qui alimentent le comportement, pour ouvrir d’autres chemins possibles.

Identifier le cycle

Comprendre le cycle complet : déclencheurs, émotions, geste, soulagement, culpabilité… pour agir au bon endroit.

Transformer l’intérieur

Modifier les associations internes (ex : “je suis stressé = je dois fumer/manger/scroller”), apaiser le besoin derrière l’envie.

Renforcer la stabilité

Installer des ressources et des ancrages pour t’aider à rester aligné avec ta décision, même en cas de tentation ou de coup de fatigue.

Dans beaucoup de cas, les comportements addictifs sont étroitement liés au stress ou à l’anxiété. Un travail complémentaire sur ces aspects peut être proposé si nécessaire.

Exemples de situations travaillées

  • Grignotages du soir : manger systématiquement en fin de journée pour se détendre, sans réelle faim, avec culpabilité ensuite.
  • Scrolling sans fin : passer “juste 5 minutes” sur le téléphone et réaliser qu’une heure est passée, plusieurs fois par jour.
  • Tabac en contexte de stress : cigarette “réflexe” avant ou après une situation tendue (réunion, appel, conflit, trajet, etc.).
  • Achats impulsifs : commander ou acheter pour se récompenser ou se consoler, puis regretter.
  • Procrastination compulsive : remettre au lendemain, se distraire en boucle, puis se juger durement.

Et pendant la séance ?

On commence par clarifier : ce qui te gêne, dans quelles situations ça se produit, ce que tu voudrais à la place. On définit ensemble un objectif qui a du sens pour toi (réduction, arrêt, changement de relation au comportement…).

Ensuite, on alterne des temps d’échanges et des temps d’hypnose. Tu peux explorer tes ressentis autrement, revisiter certains éléments de ton histoire, transformer tes représentations du comportement et installer de nouveaux repères internes.

Tu repars avec des pistes concrètes (ancrages, exercices, changements simples dans le quotidien) pour ancrer progressivement une nouvelle façon de faire.

Questions fréquentes sur l’hypnose & les addictions

Combien de séances pour une addiction ou un comportement compulsif ?

Cela dépend de la nature du comportement, de son ancienneté, de ce qu’il vient compenser et de ton contexte actuel. Souvent, quelques séances permettent déjà de ressentir une évolution (2 à 5), puis on ajuste en fonction de ton expérience et de tes objectifs.

Est-ce que l’hypnose suffit pour arrêter une addiction ?

Pour certains comportements (grignotages, écrans, habitudes installées…), l’hypnose peut être un moteur très puissant de changement. Pour des dépendances plus lourdes (alcool, drogues, médicaments…), un suivi médical ou addictologique est indispensable. L’hypnose vient alors en complément pour t’aider à mieux vivre le processus, soutenir ta motivation et travailler sur les émotions.

Et si je rechute ou si je n’y arrive pas du premier coup ?

Le changement se fait rarement en ligne droite. Une “rechute” n’est pas un échec, mais une information sur ce qui reste à sécuriser ou à ajuster. On prend le temps de comprendre ce qui s’est passé, de renforcer les ressources et d’adapter l’objectif pour que ce soit réellement tenable pour toi.